Il y a des rencontres comme des raz de marée, et tes mots croisés sur l’Internet ont tout balayé sur leur passage: Mes peurs de ce matin de juin, mon manque de foi en l’autre, mes certitudes aussi.
Plus tard, tes lignes m’ont accompagné au réfectoire, en surimpression sur le plateau synthétique, sur le vol-au-vent que je n’ai pas touché, sur les murs et leurs fenêtres, sur les visages fondus au blanc. Coups de poing au plexus qui m’ont arrêté net.
Et je me suis senti tout petit, moi qui croyais ressentir, savoir dire. Tout petit devant tes sentiments, ta grâce pour les vivre, ta force pour les exprimer.
A te lire, je me suis senti moins seul dans un monde où j’ai l’impression que ceux que je côtoie traversent la vie en étrangers à eux-même.
Merci pour ta lumière de ce jour de printemps, merci d’avoir voulu partager, de m’avoir rendu confiance. Merci d’être belle!