Les heures s’écoulent, régulières, comme défilerait le papier d’un orgue de barbarie. Les perforations faites, ne reste qu’à espérer que ma musique soit la bonne, qu’il n’y ait pas de fausse note.
Je joue en aveugle, confiant en mon retour à la lumière. J’ignore le pourquoi de cette sérénité. Peut-être ai-je l’intuition que les cartes ne sont pas distribuées au hasard. J’aime en plaisantant parler des Anges.
Et des Anges, ces temps derniers, il y en a eu beaucoup.