C’était un autre été. Des jours de canicule que me rappellent ceux-ci. Des kilomètres en motocyclette sur des routes défoncées. Une vieille femme en noir assise sur le même banc que moi qui m’avait offert une grappe de raisin.
Un homme en casquette qui m’avait fait patienter pour aller couper une rose de son jardin. Et me l’offrir. Les gens des petits villages qui agitaient la main à mon passage. Du vin doux dans des verres qui semblaient toujours pleins. Et la tête qui me tournait.
Un terrain vague en pleine nuit, sous la lune, qui avait une allure de paradis.
Parce qu’au-delà, il y avait la mer. Parce qu’au-delà, il y avait une part de rêve. Parce qu’au-delà, il y avait toi.
Et maintenant, nous sommes du même côté de l’océan.
S’il suffisait de s’offrir, au premier volcan venu,
Est-ce aimer, est-ce aimer ?
[Alain Bashung, L’imprudence]
Allo Bob ,je voulais te dire tout simplement en ajoutant mon commentaires que de te lire se soir est un réel plaisir, merci d`etre là,des gens comme toi, je peut les compter sur mes doigts ,j`aprécie tes écris.
Amicalement Bobinette alias Shantal