Un peu d’été et d’êtreté.

Gardiens muets, deux flambeaux. A l’entrée du Parc. Des peupliers. Sur un ciel tellement bleu qu’il doit bien exister un autre mot. Pour le décrire.

Les allées désertes. Juste un landau. Que poussait une femme en tailleur. Qui s’amusait à brasser les feuilles mortes. De  la pointe de ses bottes. A talons hauts.

Aujourd’hui on m’a restitué. Un peu d’été. Et puis une heure. Je n’en ai rien fait.

Assis sur un banc. Je me suis perdu. Sur la pelouse vide. A contempler. La colline rougeoyante. A me demander qui avait escamoté. Les passants. A m’arrêter. Avec le temps. Et les horloges.

Plus tard, alors que je marchais sur le trottoir. Une passante m’a souri. Et puis m’adit: Bonjour!

Surprenante, la vie.

On doit bien se ressembler un peu.

6 réflexions au sujet de “Un peu d’été et d’êtreté.”

  1. Bonsoir.

    Je découvre votre blog.

    Connaissez-vous la poésie traditionnelle japonaise Haïku ?

    C’est une composition poétique de trois vers sur une impression fugitive.

    Votre démarche artistique est proche de ce genre poétique peu connu en Europe.

    Vous écrivez bien. Continuez.

    A bientôt sur votre blog… Ou le mien.
    Bien cordialement.

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    • Certes je connaissais le Haïku, mais je n’avais pas pensé à faire le rapprochement. En fait, j’ai cherché à adopter un style qui soit propre au blog. Merci pour vos encouragements.

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    • De vous à moi, je suis un privilégié: Pas un jour, ou presque, sans l’un (ou plusieurs) de ces sourires gratuits qui donnent à la vie une autre tonalité, et parfois vous ramènent à la lumière. On devrait dresser un monument au sourire de l’Inconnue!

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    • Oh, si ça peut vous rassurer, on peut très bien ne pas tomber sous le charme 😉 (Si, si, j’en connais!) Merci d’apprécier… Et de l’écrire!

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