Ton nom sur les lèvres.

Hier soir il y avait encore. Les bouteilles de vin blanc. Les discours passionnés. Roger qui parlait plus qu’il ne remuait la fondue. Le kirsch au fond des petits verres. La braise des cigarettes. Ton nom sur les lèvres.

Puis j’ai retrouvé dans l’après-midi très calme. La légèreté du temps. Quand il n’a plus d’importance. Le bleu délavé. Des cieux. L’air transparent. Sans atmosphère. Le soleil d’octobre. Presque froid.

Au Café de Grancy, j’ai posé sur ma main une tête pesante. Et je me suis demandé pourquoi. Tu ne m’as pas regardé. Avec plus d’attention.

Dis, qu’est-ce que je vais faire de moi ?

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