Dans la foule du Festival. Sans chercher, j’ai retrouvé Olivia, Mathieu, Paolo et les autres. Assis par terre autour d’une bouteille de vin. Et puis il y a eu du curry dans des assiettes de plastique. Tellement bon. Et puis du vin encore.
Jusqu’à la nuit descendue. Sur la musique d’un autre temps de Pink Martini. Dans la tiédeur et les sourires. Comme une matrice. Pour regarder le jour s’en aller. Une soirée à se tenir dans les bras.
Jusqu’à l’heure du feu d’artifice. Où te réclamant de souvenirs dont je doute encore qu’ils aient existé vraiment, tu t’es matérialisée à mes côtés. Juste pour que je ne sois pas seul avec le nez dans les étoiles. Juste pour essayer de mettre des mots sur des galaxies. Ephémères. Pour exprimer les cœurs dans le ciel. Les yeux au-delà de la nuit. Nos âmes au-dessus du monde. Juste le temps de te parler du métier aujourd’hui oublié de montreur d’étoiles.
Et puis avec le bouquet final, tu as disparu.
Ça doit être dans ta nature de n’être là que par magie.
je suis tombée par hasard ici ..et j’ai apprecié .. c’est tellement bien ecrit,bien dit et si touchant …
« tu t’es effacée avec les étoiles… »
[formidable]
Bah, en faits, je suis tombée là par hasard. Vraiment bien écrit bravo! Par tout hasard, est-ce que c’était au paléo festival de Nyon?
Quelle perspicacité 🙂 Oui, c’était au Paléo! Et « une foi la mission accomplie, » on s’est fait tremper par l’orage …