Quelques pas. Sur le trottoir. Le cœur qui bat. Le chaud du sang dans les veines. Un je ne sais quoi de plus intense. Un supplément d’air au fond des poumons.
Comme quand on se réveille. Un jour de départ. En voyage. Le cœur qui remonte. Jusqu’aux larmes. Au bord des yeux. Au bord des cieux. Tout l’être qui prend vie. Jusqu’au plus petit nerf de l’épiderme. A quai. Oui mais il y a ce vent qui se lève. Les cordages qui bruissent. Un appel. Ce cœur que l’on sent au fond de la poitrine. Et qui s’élève. Par degrés. Porté par une main invisible. La lumière pour inonder le ciel, les ruelles. Dissiper les ombres. Donner à l’horizon ce petit air d’infini. Qui ne trompe pas.
Paré au départ !
Je suis très étonnée car il y avait un blog qui s’appelait aussi journal pour l’attendue et qui a disparu. C’était le blog de Marc, dit le blog de Caen-Caen. Vos styles sont si proches que je me permets de vous demander si vous le connaissez.