Avant de partir, en fin d’après-midi, tu m’as dit l’air désolé qu’il y avait de la tristesse dans mes lignes. Tu n’as pas tort, je l’ai reconnu. Pourtant.
Pourtant, comment ne pas voir dans l’histoire qui est nôtre le récit d’une incomplétude qui prend racine dans la nuit des temps, à l’instant zéro de l’unité perdue ? Et comment ne pas voir en même temps le dialogue rendu possible par la diversité ?
Le départ, c’est l’amorce du retour. L’absence annonce les retrouvailles. La douleur de la séparation donne du prix à la présence. Le chemin qui mène à l’Attendue, c’est le trésor que l’on dépose à ses pieds. Ce cœur qui fait un bond quand revient le soleil est le même qui souffrait dans la nuit. Ces jours d’attente et de solitude ne sont là que pour annoncer l’heure du train qui s’en vient et la course sur le quai. Les embrassades. Les larmes de joie. Ces bras pour étreindre très fort et ne plus lâcher. Les mains qui se rejoignent, se parlent en se serrant silencieusement. Le bonheur immense de cette matinée de printemps.
Mes larmes me parlent de toi presque autant que ton sourire.
C’est vrai que c’est un tantinet triste, mais très bien écrit. Personnellement, je préfère le sourire même si les larmes sont utiles pour savoir parfois où se trouve le vrai bonheur.
Merci pour ton mail.
Quel plaisir de lire des émotions exprimés en clair par un homme..
Sans compromis, ni faux semblants, ni cinéma;
oui l’absence donne du sens au présent.
Comme une pépite portée dans son coeur qui sert d’alarme pour l’avenir…