La journée un peu grise avait commencé par un réveil avant l’heure, un départ frissonnant, une sensation de décalage. Le tram était arrivé un peu trop silencieux, comme un jouet électrique manipulé d’en haut, une mécanique bien réglée dans l’espace et le temps.
Le journal sous le bras, j’étais imprégné d’un sentiment d’habitude, de route tracée d’avance, d’émoi en absence. Tu n’avais pas l’air très réveillée non plus, pas vraiment présente, presque transparente. Je me suis plongé dans la lecture de nouvelles sans importance, d’une actualité qui ne me touche pas, d’un horoscope dénué de sens. Une manière d’être là et absent à la foi. Mais pas vraiment.
Et puis en suivant les lignes, l’impression que l’on m’épiait est venue se substituer progressivement au texte, jusqu’à ce qu’elle soit assez forte pour me faire lever les yeux. Et croiser ton sourire, d’une oreille à l’autre, la lumière dans tes yeux. Tu devais m’observer depuis un moment déjà. Avec dans le regard ce je ne sais quoi de tellement humain qui t’auréole parfois.
Et j’ai ressenti ce petit choc dans la poitrine, quand le cœur se contracte un peu plus fort.
Superbe blog… J’aime ton style, il y a un rythme interessant dans les phrases, ca berce, c’est beau. 🙂
J’ai découvert ton blog grace à une google Add sur le mien, merci la pub !!!
Visiblement, j’utilise la même filière que l’Armée de Terre 😉
Et puis, merci d’apprécier le rythme. C’est vrai qu’il y a un style propre au blog qui ne trouverait pas sa place ailleurs.
C’est tres touchant on ne conprand pas tous Mais ses j’ai faye pleurè