Qu’est ce que j’aimerais qu’il y ait un ailleurs. Là-bas. Où l’on se retrouverait. Même si on s’était manqués. La première fois.
Un ailleurs pour danser. Sur la piste. Rien que les deux. Sans rien dire. A la lueur des guirlandes. Electriques.
Un ailleurs où on irait de toute manière. Une fois le spectacle terminé. Dans la nuit. Pour se reconquérir. Même si on n’avait fait que se croiser. Sans s’arrêter. Pour sentir les plis de ta robe. Sous mes doigts. Et ta main. Sur mon épaule. Pour tourner.
Un ailleurs pour se rejoindre. Quoiqu’il arrive. Même si d’autres avaient été plus forts. Ou plus beau. Même si je n’avais pas su t’embrasser. Quand il fallait. Même si je n’avais pas regardé. Du bon côté. Même si je m’étais égaré.
Un ailleurs pour te serrer. Très fort. Te trouver. Merveilleuse. Te découvrir. Comme jamais je ne t’aurais vue. Me rapprocher. Plus encore que ça n’aurait jamais été fait.
Dis, peut-être qu’on y est.
Let’s never stop falling in love.
(Ne cessons jamais d’être amoureux!)
[Pink Martini, Hang on little tomato]