No man’s land.
Tous ce trains, ces avions, ces bateaux. Qui mènent à toi. Ma vie n’est pas ici. Là-bas non-plus. Tout près de toi je crois. Quand elle tend à, qu’elle va à. Qu’elle ne peut se décrire en objectifs qu’on identifie. …
Tous ce trains, ces avions, ces bateaux. Qui mènent à toi. Ma vie n’est pas ici. Là-bas non-plus. Tout près de toi je crois. Quand elle tend à, qu’elle va à. Qu’elle ne peut se décrire en objectifs qu’on identifie. …
La file de voitures embouteillée. Stops allumés dans la nuit pluvieuse. L’asphalte miroitant de taches colorées. L’avenue remontée sur un tapis rouge et brillant qui aurait pu mener à une fête étincelante. Où l’on se serait rendu en ciré jaune, …
Le réveil bien avant l’aube. Avec sur les lèvres, obsédantes, les quelques notes d’un autres Bob1. Est-ce qu’on peut siffler en dormant ? On peut bien parler ou grincer des dents… L’image fugitive d’une rue de Montréal me traverse l’esprit, projetée …
Dans la valse de tous les jours, il y a mille petites mains auxquelles on ne pense pas. Anonymes. Celle, gantée, qui ratisse le parc de ses feuilles mortes, ses papiers gras. Celle, affairée, qui la nuit venue, époussette mon …
Comment peut-on remplir avec tant de petites choses. Une semaine si vide? C’était jeudi. Je crois. Pour clore la journée, j’étais allé boire une tasse de thé. A la bergamote. Une paire d’yeux d’un bleu étonnamment foncé m’a demandé. Si …
Le soleil bas. Les ombres très longues. Les visages masqués de lumière dans l’éblouissement matinal. Je connais ce chemin. Pourtant je ne l’ai jamais parcouru. Pas avec ce bagage du moins. Mon pas est le même. C’est moi qui ai …
Gardiens muets, deux flambeaux. A l’entrée du Parc. Des peupliers. Sur un ciel tellement bleu qu’il doit bien exister un autre mot. Pour le décrire. Les allées désertes. Juste un landau. Que poussait une femme en tailleur. Qui s’amusait à …