Un imbroglio d’éléments dont les interactions me dépassent. D’accidents du sort. De volontés croisées. Le flou de quand on ne sait que faire. Et qu’on lâche prise. Le décor qui se plante. Dans le noir. Et puis un signal. En coulisse…
Le soleil, sur l’autoroute. Dépassements. Deux linges sur l’herbe. Côte à côte. Pas très loin du petit port, au bord de la Pinède, sur la petite colline. Des odeurs de grillades. L’après-midi indolente. Avec tant à dire qu’on finit par renoncer à dormir. Et puis le retour à pied, le long du lac, au-travers de la petite ruelle qui rappelle le Sud. Des cheveux qui se brossent, des jaquettes.
Le repas sur la galerie. Dans la nuit qui enveloppe. Les heures qu’on ne voit pas passer. La ville ensuite, comme décor. Un grand théâtre où nous serions le Monde rien qu’à nous. La ville amie pour accueillir nos pas. Dans sa magie. La ville qui se laisse surplomber. Rêver. La ville dans le cours de laquelle on se glisse. Où tous les âges s’unissent. Pour nous saluer. Où l’on se promène comme de vieux habitués.
Où il n’y a plus que nous.
Qu’est-ce que j’aimerais que le son de ta voix devienne une habitude.
Je viens de passer un petit moment à vous lire et j’en ressors calme, le coeur et l’esprit paisiblement rêveurs. Merci pour cette si belle écriture.
Je reviendrai souvent…
Votre commentaire me va droit au coeur. Il tombe à pic aussi. Quand on me dit que mes mots sont tristes, vous m’écrivez qu’ils vous on fait rêver. C’est comme ça que je les voulais.
Votre Pierrot m’a ramené à mon Petit Clown. L’avez-vou lu?
(http://www.pingeon.org/serendipity/index.php?/archives/17-Le-petit-clown.html)
Et puis je vous souhaite une belle renaissance. Car je crois que pour vous le temps en est venu. N’est-ce pas?