Surtout ne toucher à rien de l’instant fragile.

Peut-être qu’il faut savoir. Rêver. Permettre au temps de passer. Un peu. Se laisser aller à la magie de tes instants. Légèrement.

Rester dans cette dimension improbable. Entre deux plans. Danser simplement. Sur le fil. Se mouvoir dans le vide. Médian. Regarder ta petite auto s’éloigner. Tout doucement. Et savoir qu’on a bien fait de ne toucher à rien de cet équilibre. Fragile. Qu’il y a un juste après dont on ignore tout. Vraiment. Une suite qu’on écrira sur les pages restées blanches. Du petit carnet. Que maintenant il faut se taire. Un peu. Comme quand on ne sait pas. Encore.

Tu as les mains très douces.

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