Il suffit parfois de peu de chose. Pour que tout change. Un café, un sourire. Le nez coincé entre un majeur et un index. Malicieux.
Puis la ville à nouveau. Toujours trop grande, toujours trop grise, toujours sans âme. Mais avec cette fois-ci un je ne sais quoi d’estival et de gai. Peut-être même qu’un jour je l’apprivoiserai. Et cette impression de légèreté qui ne me quitte pas.
Il lui suffit de peu chose pour qu’elle s’épanouisse. La vie. Et là elle pousse en moi. Abasourdissante. Elle ouvre de grands yeux étonnés. Etonnés que j’aie pu mettre tant de matière dans si peu d’être. Mais qu’est-ce que je vais faire de tout ce bazar? Etonnés de se voir au sommet du chapiteau, sur un fil, et de ne pas tomber. Etonnés du silence qui règne. Là-haut.
C’est beau la vie en été.