Prends ma main.

Quand on ne sait pas, il faudrait je crois. Se taire. Ecouter le bruissement des feuilles dans les arbres, ce cœur qui bat, un murmure dans le brouhaha. Ne penser à hier pas plus qu’à demain. Se fier éperdument au vent qui se lève, au sourire qui s’esquisse, à la lueur qui s’approche.

Rien n’est plus fragile que la joie naissante, une main qui se tend, une première étreinte. Rien n’est plus précieux que l’instant quand il sonne juste. Rien n’est plus fugace que l’occasion quand elle se présente. Un doute, une crainte, un sursaut : tout s’envole.

Ça n’est pas dans les cieux que je place ma foi.

C’est en toi.

Prends ma main.

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