Elle ne connaîtra plus la douceur de sa main dans la sienne. Elle ne humera plus l’odeur de laine mouillée qu’il rapportait de leurs longues promenades automnales. Elle n’entendra plus résonner la musique grave de ses accents joyeux. Loins leurs fou rires et leurs batailles de coussins. Loin, le marché du dimanche matin au sortir de l’église. Loins, toutes ces choses qui rendaient sa vie belle. Cet été, ils n’iront pas à Venise.
Elle tourne la clef de contact et démarre. (A suivre…)