Mon regard dans le miroir. Quelque chose de changé. Quelque chose de cassé. Les petites veines dans le blanc. Les yeux qui brûlent. Qui sont ma seule légitimité. Le seul témoin qu’il s’est passé quelque chose. Tout au fond. Bien trop profond.
Et la nuit, plus même amie. Les sens dans le noir. A écouter le temps qui passe. Les craquements du bois.
Un moment encore, j’ai couru sur mon erre. Drapé dans la douceur de nos adieux. Puis la dérive s’est amorcée. Progressive. Je me suis surpris à marcher de ce pas étrange et las qui n’est pas le mien. Qui ne va nulle part. Qui avance par habitude. Je devrais me redresser. Je voudrais m’arrêter.
Qu’est-ce que tu m’as fait rêver…
On me dit que je vais cesser d’y penser. Oublier. Revenir à la vie. Je ne veux pas. Que mon cœur te quitte. Ton absence, c’est encore toi. Cette douleur, encore toi. Ce silence, toujours toi. Alors je baisse les yeux, avec dans les oreilles le son de mon baladeur. Et dans la rue, les passants ne me sourient plus.
Si tu étais là, est-ce que tu saurais me guérir ?
De jolis mots déposés.. plein de sensibilité..
La pensée reste fort présente lorsque le coeur a parlé..
Ne pas pas vouloir oublier.. c’est continuer à vivre ces instants merveilleux.. partagés.. les garder en soi..
Bien à vous..
Isa