Mes paroles dans la nuit. La raison qui parle, enchaîne les phrases sans retour. Et le cœur qui se perd. Qui chavire. Me dit non.
Les regards qui se rencontrent. Comme jamais. Tant de douceur. Mais la distance qui augmente. Vertigineuse.
Ton bras sur le mien. La lueur des bougies. Et puis l’ascenseur qui plonge, ne remontera plus. En plein ciel.
La nuit pluvieuse, glaciale. Les pieds mouillés. J’ai froid. Mais qu’est-ce que j’ai froid.
Après je ne sais plus…
Il y a une autre journée. Qui sombre. Où je me noie. Des choses que je ne fais pas. Une séance qui se passera bien de moi.
Et puis la porte du hall. Que je pousse. Les trois marches. Où je te rêve. Un soir que tu m’attendrais. Que tu me demanderais. De te suivre. Sans rien emporter. Un soir que je viendrais. Tu le sais.
Un soir pour te serrer. Tout doucement. Sans rien dire.
Ce soir pour lequel je crois bien que j’aurais voulu naître.
Puis mes larmes. Toutes mes larmes.