La route qui m’éloigne. De mes pensées. A l’arrière les plaisanteries. Que je n’écoute pas. Et puis les tours. Si hautes.
Quand on regarde les nuages, les sommets, de bas en haut. On a la tête qui tourne. Le coeur aussi.
Puis il y a les ascenseurs, les fauteuils de cuir, les parois d’acier inoxydable. Un univers qui pousse à se réfugier à l’intérieur. De soi.
Et dans soir il y a la fête, le banquet, le bruit. Je n’y suis pas. Projeté du côté de ta peine. Que j’imagine. Que je voudrais alléger.
Mais il n’y a rien à dire.
Rien à faire.
J’aimerais te tenir la main. Jusqu’à ce que tu t’endormes.
Lève toi c’est décidé
Laisse moi te remplacer
Je vais prendre ta douleur
Doucement sans faire de bruit
Comme on réveille la pluie
Je vais prendre ta douleur
Elle lutte elle se débat mais ne résistera pas
Je vais bloquer l’ascenseur
Saboter l’interrupteur
[Camille – Ta douleur]
tu es le rouge au milieu du noir indifférent et perturbé à sa tache quotidienne. j’aime te lire