L’après-midi. Au sortir de l’officine de l’opticienne. Qui s’évertue à corriger une myopie bienvenue. Celle qui permet de ne pas apercevoir les traits trop durs. Ou les bassesses. Ou l’égoïsme.
J’ai demandé des verres qui permettraient qu’on me voie les yeux. C’est là le bon sens de l’optique : La transparence vers l’intérieur. Et puis comme souvent les angles vifs sont tranchants, j’ai voulu des lunettes non-conflictuelles. On les a prises aux formes arrondies. En riant. Ça sera une optique en polycarbonate traitée au téflon (sic !).
J’espère que l’anti-reflets fera plus que révéler mes iris. Qu’il permettra de me lire. Au moins un peu. Pour qu’on puisse me feuilleter. A l’heure où on en aura envie. Pour que je n’aie pas à imposer. Un contenu qu’on ne chercherait pas vraiment. Et puis je n’ai pas l’âme trop grise. Enfin je crois. Alors sans doute que je ne serai pas difficile à déchiffrer.
Je crois bien que je ne me lasserai jamais de te regarder.
Des lendemains qui chantent
Malgré la pluie battante
Sans procès d’intention
Etre heureux pour de bon
En exauçant nos rêves
De baisers sur les lèvres (…)
Benjamin Biolay, Le grand retour de la chance.
Il Faut s’inspiret Plus que sa